L’Esvelhadou

Isabelle SAPORTA

S.Art.S.&S.

Les bienfaits de l’agriculture intensive :

les exemples de l’élevage porcin et des cultures du maïs et du soja

(selon l’ouvrage Le livre noir de l’agriculture, éditions Fayard)

L’élevage porcin : « l’industrie lourde de l’agriculture » En 40 ans, la France a industrialisé ses élevages en suivant le modèle hollandais : on a ainsi divisé par 50 le nombre d’exploitations tout en multipliant par 2 le cheptel. La taille moyenne des exploitations a été multipliée par 70. Dans les fermes d’antan on se félicitait de compter une douzaine de porcs, aujourd’hui à moins de 900, c’est une exploitation miniature. Lire l’article

Michel de PREUX

S.Art.s.&S.

Le paysan et la modernité

Lors d’un débat, diffusé le 15 janvier 1990, par la télévision suisse, un intervenant trouva naturel que les Etats-Unis d’Amérique du Nord ne comportent, dans leur population, qu’un pour cent d’agriculteurs. Notre pays pourrait en faire autant, déclarait ce téléspectateur. Nous avons perçu la même maladresse chez l’avocat Gérard Perraudin, qui, dans son livre : Défense paysanne (édité à compte d’auteur à Sierre), se réfère à Edgard Pisani, ancien ministre français de l’agriculture, adversaire déclaré du droit de propriété foncière, ce gaulliste de gauche voit l’origine de tous les méfaits de l’agriculture moderne. Lire l’article

Jean SÉVILLIA

S.Art.P.

La question sociale au XIXe s.

(tiré et abrégé de Politiquement correct)

Quand la France découvre la misère ouvrière

Il faut d’abord remonter à la Révolution. Car la conquête du droit syndical, au XIXe s., s’effectue en reniement d’un principe édicté par la Constituante : l’interdiction des associations professionnelles. Le 2 mars 1791, sur proposition de Pierre d’Allarde, l’Assemblée supprime les corporations, maîtrises et jurandes. Ce décret est complété, le 14 juin suivant, par une loi présentée par Isaac Le Chapelier, prohibant les grèves et les coalitions ouvrières. Il est interdit aux citoyens exerçant le même métier, ouvriers et maîtres de « nommer des présidents, secrétaires ou syndics, de tenir des registres, de prendre des arrêtés, ou délibérations, de former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ». […] Lire l’article
Louis-Marie BRAUN-DARRIGRAND - febusaban@wanadoo.fr

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Les bienfaits de l’agriculture intensive :

les exemples de l’élevage porcin et des cultures

du maïs et du soja

(selon l’ouvrage Le livre noir de l’agriculture,

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L’élevage porcin : « l’industrie lourde de l’agriculture » En 40 ans, la France a industrialisé ses élevages en suivant le modèle hollandais : on a ainsi divisé par 50 le nombre d’exploitations tout en multipliant par 2 le cheptel. La taille moyenne des exploitations a été multipliée par 70. Dans les fermes d’antan on se félicitait de compter une douzaine de porcs, aujourd’hui à moins de 900, c’est une exploitation miniature. Lire l’article

Michel de PREUX

S.Art.s.&S.

Le paysan et la modernité

Lors d’un débat, diffusé le 15 janvier 1990, par la télévision suisse, un intervenant trouva naturel que les Etats-Unis d’Amérique du Nord ne comportent, dans leur population, qu’un pour cent d’agriculteurs. Notre pays pourrait en faire autant, déclarait ce téléspectateur. Nous avons perçu la même maladresse chez l’avocat Gérard Perraudin, qui, dans son livre : Défense paysanne (édité à compte d’auteur à Sierre), se réfère à Edgard Pisani, ancien ministre français de l’agriculture, adversaire déclaré du droit de propriété foncière, ce gaulliste de gauche voit l’origine de tous les méfaits de l’agriculture moderne. Lire l’article

Jean SÉVILLIA

S.Art.P.

La question sociale au XIXe s.

(tiré et abrégé de Politiquement correct)

Quand la France découvre la misère ouvrière

Il faut d’abord remonter à la Révolution. Car la conquête du droit syndical, au XIXe s., s’effectue en reniement d’un principe édicté par la Constituante : l’interdiction des associations professionnelles. Le 2 mars 1791, sur proposition de Pierre d’Allarde, l’Assemblée supprime les corporations, maîtrises et jurandes. Ce décret est complété, le 14 juin suivant, par une loi présentée par Isaac Le Chapelier, prohibant les grèves et les coalitions ouvrières. Il est interdit aux citoyens exerçant le même métier, ouvriers et maîtres de « nommer des présidents, secrétaires ou syndics, de tenir des registres, de prendre des arrêtés, ou délibérations, de former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ». […] Lire l’article
Louis-Marie BRAUN-DARRIGRAND - febusaban@wanadoo.fr

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