les exemples de l’élevage porcin et des cultures du maïs et du soja
(selon l’ouvrage Le livre noir de l’agriculture, éditions Fayard)
L’élevage porcin : « l’industrie lourde de l’agriculture »En40ans,laFranceaindustrialisésesélevagesensuivantlemodèlehollandais:onaainsidivisépar50lenombred’exploitationstouten multipliantpar2lecheptel.Lataillemoyennedesexploitationsaétémultipliéepar70.Danslesfermesd’antanonsefélicitaitdecompterune douzaine de porcs, aujourd’hui à moins de 900, c’est une exploitation miniature. Lire l’article
Michel de PREUX
S.Art.s.&S.
Le paysan et la modernité
Lorsd’undébat,diffuséle15janvier1990,parlatélévisionsuisse,unintervenanttrouvanaturelquelesEtats-Unisd’AmériqueduNordne comportent,dansleurpopulation,qu’unpourcentd’agriculteurs.Notrepayspourraitenfaireautant,déclaraitcetéléspectateur.Nousavonsperçu lamêmemaladressechezl’avocatGérardPerraudin,qui,danssonlivre:Défensepaysanne(éditéàcompted’auteuràSierre),seréfèreàEdgard Pisani,ancienministrefrançaisdel’agriculture,adversairedéclarédudroitdepropriétéfoncière,oùcegaullistedegauchevoitl’originedetousles méfaits de l’agriculture moderne.Lire l’article
Jean SÉVILLIA
S.Art.P.
La question sociale au XIXe s.
(tiré et abrégé de Politiquement correct)
Quand la France découvre la misère ouvrière
Ilfautd’abordremonteràlaRévolution.Carlaconquêtedudroitsyndical,auXIXes.,s’effectueenreniementd’unprincipeédictéparla Constituante:l’interdictiondesassociationsprofessionnelles.Le2mars1791,surpropositiondePierred’Allarde,l’Assembléesupprimeles corporations,maîtrisesetjurandes.Cedécretestcomplété,le14juinsuivant,paruneloiprésentéeparIsaacLeChapelier,prohibantlesgrèveset lescoalitionsouvrières.Ilestinterditauxcitoyensexerçantlemêmemétier,ouvriersetmaîtresde«nommerdesprésidents,secrétairesousyndics, de tenir des registres, de prendre des arrêtés, ou délibérations, de former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ». […]Lire l’article
Il faut d’abord remonter à la Révolution. Car la conquête du droit syndical, au XIXe s., s’effectue en reniement d’un principe édicté par la Constituante : l’interdiction des associations professionnelles. Le 2 mars 1791, sur proposition de Pierre d’Allarde, l’Assemblée supprime les corporations, maîtrises et jurandes. Ce décret est complété, le 14 juin suivant, par une loi présentée par Isaac Le Chapelier, prohibant les grèves et les coalitions ouvrières. Il est interdit aux citoyens exerçant le même métier, ouvriers et maîtres de « nommer des présidents, secrétaires ou syndics, de tenir des registres, de prendre des arrêtés, ou délibérations, de former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ». […]Lire l’article